La douleur du gaz
Publié le 26 Février 2010
Aujourd'hui j'étais en grève contre les fermetures de postes. L'école était fermée, de nombreuses écoles
étaient fermées dans le département.
Mais aujourd'hui, le préfet nous a fait gazer.
Oui nous étions là, nous voulions juste accéder à la salle et nous avons été gazés. Et au premier rang, cela fait mal. Très mal. Les yeux brûlent, la peau brûle, la bouche brûle, le nez brûle. Et cela dure longtemps, très longtemps. Il était 14 h 00 et là, à 22 h 30, quand je mets de l'eau sur le visage cela brûle encore plus fort.
Vous y comprenez quelque chose, vous ?
Vous défendez le service public d'éducation, vous demandez à ce que les réseaux d'aide (RASED) ne soient pas démantelés, à ce que les moyens dans les zep ne soient pas diminués, à ce que tous les enfants aient leurs chances, et vous êtes gazés…
Il y avait des parents d'élèves, il y avait donc des enfants. Tout était calme, les sifflets, les tambourins, las tambours étaient sortis. Et nous avons été gazés…
Difficle de ne pas penser à Tardi après une telle journée…
Mais aujourd'hui, le préfet nous a fait gazer.
Oui nous étions là, nous voulions juste accéder à la salle et nous avons été gazés. Et au premier rang, cela fait mal. Très mal. Les yeux brûlent, la peau brûle, la bouche brûle, le nez brûle. Et cela dure longtemps, très longtemps. Il était 14 h 00 et là, à 22 h 30, quand je mets de l'eau sur le visage cela brûle encore plus fort.
Vous y comprenez quelque chose, vous ?
Vous défendez le service public d'éducation, vous demandez à ce que les réseaux d'aide (RASED) ne soient pas démantelés, à ce que les moyens dans les zep ne soient pas diminués, à ce que tous les enfants aient leurs chances, et vous êtes gazés…
Il y avait des parents d'élèves, il y avait donc des enfants. Tout était calme, les sifflets, les tambourins, las tambours étaient sortis. Et nous avons été gazés…
Difficle de ne pas penser à Tardi après une telle journée…