Le temps à prendre en main

Publié le 7 Novembre 2013

Le temps à prendre en main

Saison brune, Philippe Squarzoni, Collection Encrages, Editions Delcourt, 2012 480 pages

Une BD qui demande une vraie concentration. Le récit évolue en trois grandes phases : la première partie est plutôt élaborée comme une conférence autour du réchauffement climatique, puis se pose la question des conséquences. Et enfin Squazonni réfléchit à d'autres fonctionnements de société. C'est riche, réfléchi mais également un peu austère. Le récit est mêlé d'expériences personnelles teintées de mélancolie j'ai trouvé. Les scientifques sont mis eux-mêmes en scène ce qui est plutôt rigolo.

Le propos est un vrai débat politique de société : comment construire demain ? Est-il possible de construire un demain autre et équilbré ? et là je n'ai pas toujours senti un regard très positif sur l'avenir.

Cette BD peut permettre de donner de vraies données sur les questions écologiques.

A lire (mais j'avoue que j'aime depuis le début le travail de Philippe squarzoni).

Rédigé par nata

Publié dans #les petites lignes

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A
chez nous aussi, on les a tous!!
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R
si seulement cela pouvait ouvrir les yeux...helas....
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C
Personnellement je suis fan du boulot de Squarzoni (à lire, Garduno, Zapata, Dol...) je trouve ses BD aussi enrichcissantes que les dossiers du monde diplo' et bien moins &quot;boring&quot;... Il pousse la réflexion à fond.<br /> <br /> Certes ce n'est pas l'optimisme qui qualifie le mieux &quot;Saison brune&quot; mais comment garder l'optimisme quand on se penche réellement sur les délires de notre société... ? Moi mˆeme je n'arrive pas à rester optimiste quand je m'intéresse aux dégˆats du nucléaire, aux ravages des pesticides, aux nappes phréatiques que l'on assèche en Inde (et ailleurs) pour alimenter les usines de coca-cola (9l d'eau potable dans des pays où les gens crèvent de soif pour produire 1l de coca... putain ça m'a toujours foutu les nerfs !), aux saloperies d'extraction de gaz schiste... etc, etc... C'est d'ailleurs tout le problème : si on veut rester optimiste il vaut mieux ne pas en savoir trop et on aura beau dire, refuser d'en savoir trop c'est quand mˆeme faire l'autruche.<br /> <br /> Un jour, en grimpant avec un copain on parlait de tout ça et on se disait &quot;finalement on est bien que quand on grimpe&quot; et le copain a rajouté &quot;ouai... mais le problème quand on grimpe c'est qu'on est dos à la société, au sens propre comme au sens figuré&quot;. Sa reflexion m'a marquée car je réalise que c'est profondemment ce que je ressens dans ce monde qui part en vrille dans tous les sens.<br /> <br /> Bon... finalement je viens de poster un commentaire à la Squarzoni... pas très optimiste... hi ! hi !
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